Simone Harari Baulieu

Simone Harari Baulieu est diplômée de Sciences Po Paris et ancienne élève de l’E.N.A (promotion Guernica).

En 1984, elle crée Télé Images, un groupe de production et de distribution audiovisuelle. Elle se fait connaître avec Maguy, première sitcom à la française, qui connaît un succès considérable et reste à l’antenne pendant 8 ans. Sous sa présidence, Télé Images innove dans les genres les plus divers : fiction de prestige (plus de 50 téléfilms comme L’Affaire Dominici, Si j’étais lui, Colomba), fictions de journée (plus de 1800 épisodes de séries comme Marc et Sophie ou Vivement lundi), documentaires (plus de 40 films documentaires et plus de 20 séries), jeux (Questions Pour Un Champion, Que le Meilleur Gagne – jeux adaptés du catalogue de Reg Grundy), dessins animés (plus de 20 séries), magazines de divertissement (plus de 600 numéros). Les productions de Télé Images permettent de susciter un véritable vivier de talents de scénaristes, réalisateurs, comédiens…

En 2005, Simone Harari créé une nouvelle société de production, Effervescence. Fidèle à son éclectisme et refusant d’enfermer les publics dans des genres prédéfinis, elle permet au groupe Effervescence de concevoir et de produire tout à la fois des jeux (Tout le monde veut prendre sa place, Slam), des magazines (FUTUREMAG), des soirées spéciales (A nos 100 Ans !), des fictions (Accusé Mendès FranceLa Rupture, Pierre Brossolette ou les passagers de la lune) ou encore des documentaires (Le Piège du Massilia ; La Droite a-t-elle tué Nicolas Sarkozy ? ; L’autre pilule, un combat pour les femmes).

Simone Harari a présidé l’USPA (Union syndicale de la production audiovisuelle) entre 2003 et 2007.

Parallèlement à ses activités de productrice, Simone Harari participe en 2008 à la Commission pour une Nouvelle Télévision Publique. Officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du mérite, elle est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La télé déchaînée (Flammarion) en 2009 et La Chaîne et le Réseau (Editions de l’Observatoire) en 2018.