D'après le récit de Nathalie Saint-Cricq, Je vous aiderai à vivre, vous m'aiderez à mourir, paru aux Éditions de L'Observatoire.

Marguerite, mariée et mère de famille, est inconsolable de la perte de sa fille aînée, Annette, quand elle rencontre Georges Clemenceau, l'ancien Président du Conseil. Ce dernier lui propose une sorte de pacte : il va l'aider à surmonter sa peine, elle va l'aider sur son dernier chemin avant la mort. Entre ces deux êtres marqués par les épreuves et le temps, une relation puissante, amoureuse et profondément humaine s'installe peu à peu. Georges Clemenceau est un homme passionné, parfois colérique, alors que Marguerite est plutôt discrète et réservée. Leur histoire d’amour ne ressemble à aucune autre. 

Rien ne les prédestinait à s'entendre. L'ancien Président du Conseil n’a rien perdu de sa flamboyance ni de son orgueil. Il est aussi colérique et tempétueux qu'elle est discrète et réservée. Cette relation amoureuse va rendre à Marguerite le goût de l'existence, tout en ranimant chez Clemenceau la flamme d'anciennes batailles. A travers leur histoire, ce sont ses amitiés, en particulier avec Claude Monet, ses ennemis publics, comme Briand et Poincaré, mais aussi toute l’époque de l’entre-deux guerres qui reprennent vie. 

Filmée dans les lieux même où elle s’est déroulée, de la côte de Vendée au cœur de Paris, en passant par les jardins de Giverny, cette histoire nous enthousiasme par son intensité et son émotion.